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Les modes d’interaction pour une dynamique territoriale soutenable

Un apport à l’écologie territoriale
24 octobre 2014,

Thèse de doctorat de l’Université Technologique de Troyes en Développement durable, effectuée au sein du Centre de Recherches et d’Etudes Interdisciplinaires sur le Développement Durable (CREIDD et de l’Institut Charles Delaunay (ICD) sous la direction de M. N. Buclet. Thèse soutenue le 24 octobre 2014.

| Travaux universitaires

"Dans un contexte de déséquilibres écologiques et socio-économiques, des stratégies et politiques sont conçues à différentes échelles institutionnelles pour tendre vers un modèle de développement soutenable. Une étude de métabolisme permet, par la mesure de certains flux de matières et d’énergie, d’appréhender le fonctionnement d’un territoire d’un point de vue physique. Cependant, cette connaissance sur les conséquences écologiques d’un territoire est difficilement mise en lien avec les grandes questions sociétales et les jeux d’acteurs impliqués dans ces échanges. Afin de tendre vers un rééquilibrage global, il est donc question de garantir le respect des principes d’équité, de justice et de liberté dans les réponses apportées aux besoins fondamentaux des acteurs. La construction d’un intérêt collectif sur les territoires apparaît dans ce travail comme une réponse possible afin de définir et mettre en œuvre des politiques de soutenabilité forte conciliant enjeux territoriaux et globaux."

"Une des hypothèses est que les modes d’interaction de type coopératif favorisent des comportements propices à la construction de cet intérêt collectif. L’enjeu de ce travail est de mieux comprendre en quoi une étude de métabolisme pourrait être mobilisée afin de participer à une dynamique de construction territoriale soutenable. Cette recherche s’appuie sur le travail de terrain mené dans le cadre du projet ANR Villes Durables Confluent, ainsi que sur le système d’approvisionnement alimentaire pour illustrer notre démarche"

PLAN DE LA THESE

Première partie : La construction d’un intérêt collectif par le territoire comme clé de la soutenabilité

  • Chapitre 1 : Des déséquilibres à la fois territoriaux et globaux
    • Le développement « moderne »
    • Les limites du modèle de développement
    • Tendre vers un équilibre
  • Chapitre 2 : La (re)construction d’un intérêt collectif
    • L’action collective sous le prisme de l’approche par les capabilités
    • La construction d’un intérêt collectif par le territoire
    • Le métabolisme territorial comme instrument participant à une dynamique de construction territoriale soutenable
  • Chapitre 3 : Méthodologie d’analyse du processus de construction de l’intérêt collectif
    • L’observation des dynamiques à travers les modes d’interaction
    • La méthodologie
    • Conclusion de la première partie

Seconde partie : La construction d’une étude de métabolisme territorial participant à la définition d’un intérêt collectif

  • Chapitre 4 : Les modes d’interaction des acteurs par rapport à l’intérêt collectif
    • L’étude du système d’approvisionnement alimentaire comme support de réflexion
    • L’appréhension des enjeux par les acteurs
    • Les actions allant dans le sens d’un intérêt collectif
  • Chapitre 5 : Les pistes de réflexion pour un intérêt collectif
    • L’intérêt collectif face à trois tensions
    • Les propositions des acteurs pour réduire les tensions
    • Pour une gouvernance favorable à l’intérêt collectif
  • Chapitre 6 : Le métabolisme territorial et la construction de l’intérêt collectif
    • Les apports d’une étude de métabolisme
    • Une étude de métabolisme territorial plus efficace ?
    • Le métabolisme territorial et l’intérêt collectif
    • Conclusion de la seconde partie

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