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L’éco-cité de Tianjin : innovations et limites d’une conception sino-singapourienne d’une ville durable

30 mars 2016,

Métropolitiques, 30 mars 2016.

| Articles scientifiques

"À partir d’une analyse critique des objectifs et de la mise en œuvre de l’éco-cité sino-singapourienne de Tianjin, conçue comme une vitrine du développement urbain durable « à la chinoise », Rémi Curien montre les limites d’une approche de la durabilité urbaine fondée essentiellement sur la technologie et l’infrastructure.

À l’instar de nombreux pays occidentaux, la Chine a lancé plusieurs projets d’éco-cités depuis 2006. Si, dans le cadre de cette démarche, elle fait appel à l’expertise de nombre de ces pays – dont la France –, le pays de référence dans ses coopérations bilatérales à ce jour est Singapour, proche culturellement et socio-politiquement du régime chinois, et considéré par Pékin comme une référence à la fois pour son attractivité économique et son développement urbain durable.

Dans ce contexte, l’éco-cité sino-singapourienne de Tianjin (Sino-Singapore Tianjin Eco-City, ou SSTEC), lancée en 2007, est une opération vitrine pour le gouvernement chinois, qui entend mettre en œuvre une opération exemplaire sur le plan environnemental et à terme réplicable ailleurs en Chine (World Bank 2009 ; Pow et Neo 2013). Même si le projet en est encore à un stade peu avancé (un quart de l’opération a été réalisé fin 2015), il présente une conception de la ville et des réseaux largement novatrice en Chine : place importante consacrée à l’eau ; systèmes de production locale d’énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermie), de réutilisation des eaux grises, de collecte pneumatique et de valorisation des déchets ; gestion intégrée de ces différents réseaux ; système d’indicateurs de performance.(...)"

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