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30/05/16 - De l’Amélioration des Conditions de Travail (ACT) à la Qualité de Vie au Travail (QVT)

Quelle(s) évolution(s) des manières de voir, des manières d’agir ?

Séminaire du pôle ergonomie de Paris1

Depuis les années 70’, le travail et sa prise en charge ont beaucoup changé. Déjà, la prévention des risques d’atteintes à la santé connait de grandes évolutions avec l’émergence des questions de souffrance au travail qui bouleverse passablement la thématique de l’amélioration des conditions de travail ; mais la thématique semble quasiment se renverser avec les courants qui ciblent les questions en termes de capacité d’agir …

Depuis les années 70’, le travail et sa prise en charge ont beaucoup changé. Déjà, la prévention des risques d’atteintes à la santé connait de grandes évolutions avec l’émergence des questions de souffrance au travail qui bouleverse passablement la thématique de l’amélioration des conditions de travail ; mais la thématique semble quasiment se renverser avec les courants qui ciblent les questions en termes de capacité d’agir … Faut-il voir dans cette inflexion, un élargissement du périmètre d’intervention et un approfondissement du concept d’activité, ou plutôt un rétrécissement voire un évitement des enjeux ? A positiver aussi résolument les questions, témoigne-t-on d’un retournement optimiste des approches, ou plutôt d’euphémisation et/ou de naïveté ? Au final, de l’ACT à la QVT, dira-t-on que la centralité de l’activité de travail a progressé dans la compréhension des rapports entre santé et travail, les modes d’intervention dans les organisations, la professionnalisation des métiers impliqués dans ces démarches ? Dira-t-on que la tendance générale de ces évolutions, est d’installer le travail à égalité de place parmi les différents facteurs qu’il s’agit de prendre en compte, selon une logique générale d’homogénéisation-endogénéisation des dimensions productives, ou, plutôt, d’accentuer sa singularité opposable, i.e. son caractère non ingénieurisable, dans un dispositif de management en charge d’arbitrer –faire des choix, décider- entre des registres hétérogènes de la performance ?

Dans ce concert, ouvert, de possibles, quelle place l’ergonomie joue-t-elle ? Comment accompagne-t-elle les évolutions, et comment s’y retrouve-t-elle ? Quelles évolutions sont à relever dans les méthodes d’analyse du travail, les conditions d’élaboration du "diagnostic", la contribution à la prise de décision dans la conduite des interventions ? Au final, qu’est-ce que "être ergonome", mais aussi bien médecin/psychologue du travail ou préventeur, aujourd’hui ?

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