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7/11/2014 - Le projet m’a tuer

La participation conduirait-elle à des alternatives ?

Journée organisée par des étudiants de la faculté de philosophie, Master « Éthique et Développement Durable » (Université Lyon 3), le 7 novembre 2014, de 8h30 à 18h, à Université Jean Moulin Lyon 3, Amphithéâtre Huvelin, 15 quai Claude Bernard, Lyon.

L’approche gestionnaire de la conduite de projet nous impose un déroulement mécaniste pour atteindre des résultats prédéterminés. Elle se situe dans une logique de production. Les processus mis en oeuvre doivent être efficaces, performants et à moindre coût.

Avec l’émergence d’un contexte nouveau, le développement durable encourage à mener les actions grâce à une toute autre méthode : la participation citoyenne est devenue un leitmotiv omniprésent. On parle de concertation, du besoin de croiser les regards, de construire une vision partagée des projets. La question des liens entre développement durable et l’implication des parties prenantes se révèle être un objet de préoccupation majeur pour un grand nombre de collectivités, de techniciens, de gestionnaires. À l’inverse d’une conduite de projet classique souvent trop courte en délai, la concertation, elle, exige non seulement du temps mais aussi des compétences pour organiser un véritable dialogue. Elle bouscule les pouvoirs institués et nécessite de faire évoluer les processus de décisions. En outre, les citoyens de plus en plus engagés dans des démarches « bottomup » revendiquent un réel pouvoir sur leur environnement et sur leur vie dans de nombreux domaines d’activité (agriculture, éducation, énergie, finance, économie, logement, bien-être social, emploi…). Ils n’ont de cesse de s’octroyer une place grandissante dans la gestion de projet en recherchant des formes sans cesse plus nombreuses et novatrices de participation.

► En quoi l’approche gestionnaire est-elle interrogée dans le cadre des projets de Développement Durable ?

► Comment les processus mis en oeuvre sont-ils aujourd’hui bousculés par la participation des citoyens ?

► Comment mettre en place des modes alternatifs intégrant des processus participatifs avec de réelles marges de manoeuvre pour a minima transformer, modifier l’idée de départ ou encore mieux co-élaborer, co-produire, « pas à pas » avec des acteurs défendant des points de vue différents ?

► Ces processus permettent-ils de faire émerger le positionnement de tous les acteurs ?

► A-t-on aujourd’hui des exemples modélisants de conduite de projets réellement participatifs ?

Voir le programme de lajournée sur le site.