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12/09/21 - Appel à candidatures - Doctorat "Les ressorts territoriaux de la coordination des acteurs autour de la transition agroécologique"

Appel à candidatures dans le cadre du contrat doctoral "Les ressorts territoriaux de la coordination des acteurs autour de la transition agroécologique" proposé par l’Unité Mixte de Recherche TREE – Transitions Énergétiques et Environnementales co-financé par la Région Nouvelle-Aquitaine et l’Université de Pau et des pays de l’Adour. Durée de 36 mois, démarrage en octobre 2021.

"Financé par la Région Nouvelle-Aquitaine et l’Université de Pau et des pays de l’Adour ce projet estporté par l’UMR TREE. Ilrepose sur une équipe pluridisciplinaire regroupant des géographes, des économistes, des juristes, des sociologues, des politisteset des agronomes de plusieurs unités de recherche de Nouvelle-Aquitaine (TREE et CRAJ à Pau, RURALITES et CECOJI à Poitiers, Centre Emile Durkheimet INRAE à Bordeaux).Il associe également plusieurs partenaires socio-économiques de la région : le Conservatoire d’espaces naturels (CEN) de Nouvelle-Aquitaine,AgroBio Périgord,le Réseau InPACT Nouvelle-Aquitaine et laCommunauté de Communes du Haut Poitou (CCHP)."

CONTEXTE

"Le travail doctoral proposé s’insère dans un programme de recherche interdisciplinaire centré sur les déterminants territoriaux de la transition agroécologique : Ancrer la Transition AgroEcologique dans les TERRitoires de Nouvelle-Aquitaine : les ressorts territoriaux du développement de systèmes agricoles basés sur la biodiversité (TAETERR-NA). Partant des travaux qui montrent certaines disparités territoriales de la transition agroécologique et des théories de la transition qui considèrent que les spécificités des territoires jouent un rôle-clé dans sa mise en œuvre, ce projet se focalise sur les déterminants territoriaux de la transition agroécologique. À travers une approche comparative et multiscalaire,il étudie donc la façon dont la « spécificité de lieu et de l’échelle influence les processus de transition »3en examinant les ressorts territoriaux de l’émergence et de la stabilisation de projets agroécologiques coopératifs de territoire et plus particulièrement ceux cherchant à travailler avec la nature en favorisant la biodiversité(ordinaire, remarquable, mais aussi cultivée et domestique)."

Le programme de recherche est organisé en 3 tâches. La première, à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine, doit permettre de caractériser et de localiser les grands types de projets agroécologiques coopératifs de territoire qui cherchent à favoriser la biodiversité. La seconde, à l’échelle des communautés de communes ou d’agglomération, examine comment les différents acteurs interviennent et se coordonnent autour de la transition agroécologique en comparant différentes collectivités territoriales de Nouvelle-Aquitaine. À un niveau plus individuel, la troisième tâche se focalise plus particulièrement sur quelques territoires pour examiner la façon dont les acteurs locaux (notamment les agriculteurs) se sentent plus ou moins concernés par les enjeux de transition agroécologique et les dispositifs proposés localement. Le projet de thèse proposé viendra plus particulièrement alimenter la tâche 2 tout en faisant le lien avec la tâche 3."

OBJECTIFS

"Ciblé sur les ressorts territoriaux de la coordination des acteurs en faveur de la transition agroécologique le travail de thèse portera plus particulièrement sur la question dela mise en cohérence de l’action publique et collective au sein des territoires et notamment des EPCI. Face aux changements globaux, l’agroécologie est aujourd’hui considérée par les différents acteurs (scientifiques, politiques, agriculteurs et société civile) comme une piste à privilégier pour mettre en place des systèmes agricoles environnementalement, socialement et économiquement viables. Appréhendée comme « une approche des systèmes agricoles et alimentaires basée, autant que possible, sur l’utilisation des ressources naturelles et des principes écologiques et sur la fermeture des cycles biologiques au niveau de la ferme ou au niveau local », elle est notamment marquée par deux principes sous-jacents liés l’un à l’autre. Le premier suppose de réintroduire de la diversité en termes d’écosystèmes, d’espèces et de ressources génétiques. Le second implique de privilégier une approche supra-exploitation, appelée communément « échelle des territoires » ou « échelle paysagère » selon les approches. Le développement de projets agroécologiques cherche donc à réintroduire de la biodiversité (cultivée et domestique, mais aussi remarquable et ordinaire) dans l’exploitation et plus largement dans le territoire et les paysages."

MISSIONS

Pour chaque territoire étudié (entre 5 et 10 communautés de communes ou communautés d’agglomérations), seront examinés de façon exhaustive les différents types de projets portés, les instruments de politique publique mobilisés et le type d’acteurs impliqués en prêtant une attention particulière aux échelles, aux modèles agricoles sous-jacents, aux regards portés sur la biodiversité, aux instances de concertation et aux trajectoires. Pour ce faire le.la doctorant.e sera chargé.e d’analyser plus spécifiquement 1) la façon dont les collectivités territoriales de Nouvelle-Aquitaine interviennent dans la transition agroécologique, en étudiant leurs outils, leurs actions et projets, leurs instances de concertation, leurs compétences, leurs financements, les compétences internes et l’organisation de leurs services. Parce que tous les projets agroécologiques n’impliquent pas nécessairement des collectivitésterritoriales, mais peuvent conserver une dimension territoriale via l’ancrage local de l’animateur et/ou des acteurs impliqués ou encore via l’intervention d’un « zonage », le.ladoctorant.ese penchera également sur des initiatives impliquant d’autres acteurs (para-agricoles, associations, instituts techniques et de recherche, etc.)dans lesterritoires étudiés. Il s’agira alors d’analyser 2) la diversité des réseaux d’acteurs et des projets présents sur les territoires étudiés, 3) leur articulation au sein des territoires, mais aussi avec les territoires voisins et les échelons d’action supérieurs et 4) le rôle que jouent les collectivités territoriales dans l’émergence et le fonctionnement de ces projets.Le.la doctorant.e devra mener un important travail d’enquête qualitative auprès de nombreux acteurs (élus, structures para-agricoles, associations environnementalistes, salariés des collectivités territoriales, agriculteurs). Il.elle conduira des entretiens semi-directifs et desfocus groupset suivracertaines instances locales de discussion et de concertationde façon à bien cerner les contenus des projets, mais aussi les débats, les positions des acteurs et les réseaux officiels et officieux favorisant les échanges ou au contraire les cloison-nements.

PRODUCTION

  • Rédaction et soutenance d’une thèse.
  • Publication d’au moins deux articles dans des revues internationales à comité de lecture.
  • Présentation d’au moins une communication dans un colloque international et une dans un colloque national.
  • Animation d’un séminaire doctoral du laboratoire.
  • Participation à des ateliers à destination des partenaires socio-économiques du projet

PROFIL RECHERCHÉ

"Les candidat.e.s doivent être titulaires (diplôme obtenu au plus tard en septembre 2021) d’un master 2en Sciences Humaines et Sociales (géographie, aménagement, sociologie, sciences politiques, anthropologie) et/ou ingénieur.e agronome. Les compétences suivantes seront nécessaires pour mener à bien le travail de recherche :

  • Maîtrise des techniques d’enquête et de traitement des données qualitatives(enquête par entretiens semi-directifs et focus-group).
  • Maîtrise du français et de l’anglais.
  • Connaissanceset intérêt pour les questions agricoles et les enjeux autour de la transition agroéco-logique.
  • Connaissance du fonctionnement des collectivités territoriales.•Intérêt pour l’interdisciplinarité.
  • Autonomie et capacités relationnelles (pour la conduite des entretiens et l’interaction avec les ac-teurs du territoire, les habitants et les chercheurs impliqués dans le projet).
  • Le permis B et véhicule vivement souhaités."

INFORMATIONS PRATIQUES

Date limite de candidature : le 12septembre 2021.

Adresses d’envoi : sylvie.clarimont@univ-pau.fr ; marion.charbonneau@univ-pau.fr

Modalités : CV, Lettre de motivation argumentée, positionnant le.la candidat.e par rapport au sujet de thèse, relevés de notes depuis le BAC, productions de master (mémoire(s) ou plan de mémoire si master non soutenu à la date de candi-dature) et publications éventuelles, un à deux courriers de recommandation émanant(s) de personnes ayant travaillé avec le.la candi-dat.e.

Voir l’offre d’emploi sur le site de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour