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Thèse de doctorat en Urbanisme et Aménagement effectuée à l’École Doctorale Sciences de l’Homme, du Politique et du Territoire n°454, Université Grenoble Alpes, HDR, préparée au sein du Laboratoire Cultures Constructives de l’ENSA Grenoble sous la direction de Gilles Novarina. Thèse soutenue le 5 février 2021.
| Travaux universitairesCette thèse a pour intention d’étudier la mise en application de la ville durable dans la conception et la réalisation de projets urbains, dans le contexte professionnel des praticiens en agences d’architecture, d’urbanisme, et de paysage. Cette recherche, relevant des champs disciplinaires de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, s’inscrit dans un contexte à la fois professionnel et universitaire.
"À travers la collaboration CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche) entre l’agence d’architecture, d’urbanisme et de paysage AKTIS (Grenoble), et l’unité de recherche Architecture Environnement & Cultures Constructives (LabEx AE&CC - ENSA Grenoble), ce travail se définit comme une recherche appliquée sur la thématique de la ville durable. Cette situation sous-entend nécessairement une posture méthodologique particulière de la part du doctorant, dans un besoin d’objectivité des recherches.Au regard de l’orientation thématique adoptée dans cette thèse, il est question d’étudier et de préciser le contexte actuel concernant la fabrique de la ville durable : le cadre normatif, incitatif, et méthodologique existant ; les thématiques transversales abordées dans la conception de projets urbains ; les systèmes d’acteurs à l’œuvre dans ce type de projets ; les pratiques quotidiennes en Agences d’Architecture, d’Urbanisme et de Paysage, etc. Ces orientations de réflexion feront l’objet d’une étude comparative autour des projets urbains « durables » de trois métropoles françaises (Grenoble, Bordeaux, Lyon), dans le but de faire ressortir de ces éléments de différenciation, des pistes d’innovations. L’enjeu central est ainsi d’observer quelles sont les potentialités de mise en œuvre opérationnelle de la ville durable dans les pratiques de la maîtrise d’œuvre urbaine. En ce sens, cette thèse interroge les prolongements à donner dans les pratiques actuelles des AAUP au regard d’un constat critique comparatif entre Grenoble, Bordeaux et Lyon. Loin d’être une énième re-conceptualisation de la ville durable, ce travail de recherche considère le cadre existant dans la maîtrise d’œuvre comme un des éléments centraux à étudier : normes, certifications, évaluations, indicateurs, démarches, procédures sont autant de termes que l’on retrouve fréquemment dans les projets urbains. Entre la réglementation, la normalisation, et l’évaluation, il s’agira d’observer les dynamiques qui régissent aujourd’hui le pré-carré opérationnel et institutionnel de la ville durable. En considérant l’hypothèse d’une approche intégrée de l’urbanisme, et de la fabrique de la ville durable, comme un savant compromis entre qualité environnementale des opérations (eau, air, pollution, déchets, consommation énergétique, biodiversité, etc.), économie de projet, approche sociale par l’usage et réponse aux besoins sociétaux actuels et futurs, cette thèse questionne les lacunes théoriques sur la fabrique de la ville durable. En partant du postulat qu’une approche trop techniciste et sectorielle de la fabrique de la ville durable est en œuvre aujourd’hui, elle sonde les prolongements et améliorations possibles dans les pratiques des AAUP en France."
PLAN DE LA THESE
Introduction générale
Partie I. L’empreinte environnementale des territoires urbanisés : du développement à la ville durable
Partie II. Le projet urbain comme médium de la ville durable : influences d’un urbanisme durable en France
Partie III. Ginko à Bordeaux, Confluence à Lyon, et Bonne à Grenoble : une approche comparative
Conclusion générale. Perspectives et ouverture
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