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Dossier "Facteur 4", Développement durable et territoires, Vol. 2, n°1, mars 2011.
| Articles scientifiques"Parmi les principaux gisements de réduction des émissions de gaz à effet de serre en France, la rénovation énergétique des bâtiments a fait l’objet d’un consensus lors du Grenelle de l’Environnement nonobstant son coût, estimé à plusieurs centaines de milliards d’euros. En l’absence d’obligations, difficiles à mettre en place juridiquement, les pouvoirs publics ont développé des dispositions incitatives. L’expérience des OPATB souligne le temps long de la filière constructive et l’intérêt d’un accompagnement public local, notamment pour les copropriétés. La généralisation passe par une fine articulation entre un dispositif local d’information et de financement et la fiscalité nationale. Ajuster un système multi-territorial conciliant les enjeux sociaux avec le facteur 4 nécessitera probablement quelques années d’expérimentations, d’évaluation, de débat et d’évolution des cadres national et locaux. "
"Le bâtiment résidentiel et tertiaire représente 43 % de la consommation finale d’énergie et émet 23 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France. Moins émetteur que les transports ou l’industrie, ce secteur apparaît cependant comme le principal gisement de réduction des émissions (CGDD, 2009). Depuis 1975, la construction s’est adaptée aux renforcements successifs de la réglementation thermique. Le chauffage des bâtiments récents les plus performants consomme 10 fois moins d’énergie que celui des bâtiments existants. Compte tenu de la très faible part de bâtiments anciens détruits, le facteur 4 à l’horizon 2050 est plausible dans ce secteur si l’essentiel des bâtiments existants à ce jour est rénové. "
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