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Une association aux côtés des habitants : faire valoir le droit à la ville

22 novembre 2018,

Métropolitiques, 22 novembre 2018.

| Articles scientifiques

"Depuis 2012, l’association Appuii (Alternatives pour des projets urbains ici et à l’international) fournit un soutien multiforme à des collectifs d’habitants qui éprouvent un sentiment d’injustice face à des projets urbains transformant leurs quartiers. L’article détaille le contenu de ce soutien, qui réactualise le principe fondamental du droit à la ville : la participation démocratique à la production de l’espace."

"L’association Appuii (Alternatives pour des projets urbains ici et à l’international) est née en 2012 de demandes de collectifs d’habitants adressées à des chercheurs universitaires, à des membres d’associations et à des professionnels engagés et bénévoles susceptibles de les aider à élaborer des alternatives à des projets urbains imposés. Caractérisée par la diversité de sa composition, ses membres étant issus à la fois des mondes associatif (notamment des associations de quartier), professionnel et universitaire, elle s’est formée autour d’habitants organisés et de collectifs qui éprouvent un sentiment d’injustice face à des décisions d’urbanisme toujours descendantes mais aux répercussions pourtant très fortes sur le cadre de vie, les sociabilités et l’ancrage local. En effet, la plupart des projets urbains ne sont pas discutés par les résidents concernés ou organisés ni par les conseils citoyens institués par la réforme récente de la politique de la ville (2014 [1]), de même que « les conseils citoyens ne sont pas considérés comme des partenaires à part entière des contrats de ville » (Billen et al. 2018, p. 25). Leur avis est rarement intégré dans les décisions finales. Alors que ce même texte et d’autres dans son sillage appellent de leurs vœux à une véritable coproduction des décisions qui influencent directement l’avenir résidentiel, les tentatives réitérées d’accès à l’information formulées par les résident·e·s sont rarement couronnées de succès. Le déficit démocratique est accentué par la grande difficulté à obtenir des réorientations de décisions déjà prises au sein d’une gouvernance de projet très complexe. La simple appropriation des projets semble ainsi hors de portée des habitant·e·s et collectifs concernés par des projets de rénovation ou restructuration urbaine [2].[...]"

PLAN DE L’ARTICLE

  • L’émergence de revendications urbaines
  • L’exemple des actions menées dans le quartier des Groux à Fresnes
  • Respect et protection des droits humains
  • Pour une gestion vraiment démocratique

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[1] Loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine.

[2] L’association est financée par le CGET, la Fondation Abbé Pierre et la Fondation de France.

[3] Cet article a été relu et discuté avec Sylvain Adam, coordinateur de l’association. Il a été élaboré suite au colloque « 50 ans après Le Droit à la ville » tenu à Tours en mars 2018, et s’inscrit dans un travail collectif d’analyse réalisé avec les permanents et bénévoles de l’association, ainsi qu’avec les membres du bureau et du CA et plusieurs bénévoles.

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